Selon lui, le Québec traverse un moment paradoxal : alors qu’un large pan de la population avance vers la vieillesse et exerce un poids considérable sur les orientations collectives, les enfants sont désormais abordés comme des êtres vulnérables à protéger en tout temps. L’image de « l’enfant roi », symbole d’une époque où tout leur était permis, aurait ainsi cédé la place à celle de « l’enfant vieux ».
À travers le concept de « société thérapeutique », Stéphane Kelly interroge notre rapport à la jeunesse, à l’éducation et au rôle central de l’école. Comment transmettre le goût du risque, de l’engagement et de l’autonomie dans un contexte où la prudence semble primer ?
Fort de son expérience d’enseignant et de parent, il avance des pistes constructives pour redonner à la socialisation et à la vie collective leur vitalité, sans nostalgie d’un passé révolu. Avec cet essai, il invite parents, enseignants et citoyens à réfléchir à l’avenir de la jeunesse québécoise et au rôle que chacun peut jouer pour lui offrir un milieu de vie stimulant et porteur.

Pour lire la chronique de Louis Cornellier dans le Devoir :
https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/912816/chronique-therapie-kelly
Vous pouvez vous procurer L’enfant vieux à la Coopsco des Laurentides.